La dernière année a été marquée par la pandémie, mais aussi par les allégations d'agressions et de harcèlements sexuels qui ont circulées sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. Trois jeunes matapédiennes ont accepté d’en discuter : Janie Ouellet, Justine Desrosiers et Raphaëlle Vaillancourt. Trois femmes parce qu’il y a plus de femmes que d’hommes qui déplorent ce genre de comportement inapproprié et jeunes femmes parce qu’elles sont la future génération. Il est intéressant de savoir comment la jeunesse vit ce problème de société.

Janie, Justine et Raphaëlle mentionnent qu’elles avaient déjà constaté des inconduites sexuelles dans leur vie de tous les jours même avant que les dénonciations circulent un peu partout sur les réseaux sociaux. Elles ont aussi déjà été victimes de commentaires désobligeants face à leur genre.

Dans le mouvement de dénonciations, plusieurs noms connus du domaine culturel sont sortis dans les médias traditionnels et réseaux sociaux. L’humoriste Julien Lacroix a fait face à plusieurs accusations, dont une de son ex-copine. Quant à elle, l’animatrice et comédienne Maripier Morin aurait tenu des propos racistes et mordu la cuisse de la chanteuse québécoise Safia Nolin. Les trois matapédiennes trouvent que, même si tu es une personnalité publique, tu ne peux pas te permettre d’agir et de parler ainsi.

Le producteur Gilbert Rozon et l’animateur Éric Salvail faisaient face à des accusations d’agressions de harcèlements sexuels. Dans les dernières semaines, ils ont tous les deux été acquittés. Janie Ouellet, Justine Desrosiers et Raphaëlle Vaillancourt trouvent que le dénouement est inacceptable et que le système judiciaire doit évaluer une accusation à caractère sexuel différemment.

Pour la suite, les trois jeunes femmes souhaitent que notre société communique davantage sur cet enjeu et que l’éducation sexuelle prenne plus de place dans les institutions scolaires.