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Crise du logement en Gaspésie: Le rôle du logement collectif
La difficulté à se loger, le manque d’appartements ou de maisons disponibles, l’augmentation des loyers et des prix des propriétés, ça a longtemps été des phénomènes urbains.
Mais depuis quelque années, la situation est peut-être encore pire en région qu’elle l’est en ville.
Et c’est pas à cause de la pandémie de COVID-19, cette situation là a commencé bien avant.
En Gaspésie, la crise du logement est particulièrement importante ces derniers temps.
Il y a de moins en moins de maisons à vendre, et elles sont de plus en plus chères. Quant aux appartements libres, ils sont extrêmement rares.
Pour savoir s’il y a une pénurie de logement, il faut regarder le taux d’inoccupation, c’est à dire le pourcentage de logements disponibles.
Le seuil d’équilibre, qui fait que c’est ni trop difficile pour des locataires de trouver un logement, ni trop difficile pour des propriétaires de louer leurs maisons ou leurs appartements, se situe à 3 %.
Au-delà de 3%, il y a surplus, en bas de 3 %, on parle de ^énurie.
Selon une étude du CIRADD, le Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable, dans 4 des 5 municipalités de 2 500 à 10 000 habitants en Gaspésie, le taux d’inoccupation est à 0 %.
Ce n'est pas seulement une pénurie, il n'y a carrément plus aucun stock dans le magasin.
Mais la crise du logement actuelle, c’est avant tout une crise du logement abordable.
C’est difficilement rentable de construire du logement, surtout avec l’augmentation des prix des matériaux.
Dans une région éloignée comme la Gaspésie, c’est encore pire, parce qu'ici, les coûts de construction sont de 15 à 20 % plus élevés que dans les grands centres.
Pour construire du logement abordable, il ne sert pas à grand chose d’essayer d’attirer des investisseurs privés, puisqu'il n'y a pas de profit en vue.
Il faut donc se tourner vers le logement collectif, c’est à dire le logement social et l’habitation communautaire.
Nous en avons parlé avec Ambroise Henry, qui est directeur général du Groupe ressource en logements collectifs Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
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