Curzi et Tiffo en vedette pour le financement de la papeterie St-Gilles

La papeterie St-Gilles de St-Joseph-de-la-Rive a récemment organisé sa première soirée annuelle de financement qui vise le prolongement de sa période d’activités. L’entreprise d’économie sociale cherche à amasser des fonds afin d’être ouverte à la clientèle durant toute l’année.

Mathieu Larivière – Initiative de journalisme local

« En ce moment, on fabrique seulement du papier durant la période touristique, ce qui est environ de mai à octobre. [...] En ayant plus d’argent, en ayant une cagnotte si je peux dire, on s’assure vraiment de pouvoir pérenniser la fabrication du papier à l’année et la vente aussi de notre papier », indique Élisabeth Payeur, responsable du service éducatif et des communications.

Rappelons que l’établissement porte la certification officielle d’économusée et a pour mission de garder vivant l’art de la fabrication du papier artisanal. En plus de la production, la papeterie se veut un lieu d’apprentissage, d’interprétation, de sensibilisation au développement durable et de promotion culturelle.

La centaine de participants à la soirée fut d’abord conviée à une lecture théâtrale de la pièce La renarde et le mal peigné. Pierre Curzi et Marie Tifo ont performé devant le public à l’église de Saint-Joseph-de-la-Rive. La soirée s’est poursuivie au sein de la papeterie, où un cocktail dinatoire attendait les invités. Les personnes présentes ont également pu participer à une autre activité de financement.

« Il y avait deux encans, donc un encan silencieux où les gens [ont choisi] de miser sur certaines oeuvres. Et ensuite, un encan à la criée, où les gens [ont pu] choisir les oeuvres avec le montant qu’ils [voulaient] », résume madame Payeur.

Période post-pandémie

Durant la dernière année, la papeterie a revu son modèle d’affaires. La responsable des communications admet que « pendant la pandémie, [l’entreprise a connu] un boom », mais que depuis la fin de la période liée à la Covid-19, elle a été confrontée à une baisse d’achalandage. « Par contre, les ventes en ligne ont presque doublé [...] on est capable d’aller chercher une clientèle plus large, qui vit ailleurs et qui achète en ligne », soutient cette dernière.

À la fin de cette soirée, l’équipe de la papeterie a confirmé avoir amassé près de 53 000$, dépassant l’objectif initial fixé à 50 000$.